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Nairobi, 13 juillet 2025 – Le gouvernement kényan a officiellement annoncé la suppression de l’obligation de visa pour tous les ressortissants africains, une mesure saluée à travers le continent comme une avancée majeure en faveur de l’intégration africaine.
À compter de ce mois, les citoyens africains n’ont plus besoin d’une autorisation de voyage électronique (ETA), ne sont plus tenus de remplir de longs formulaires administratifs ni de s’acquitter de frais de visa pour entrer sur le territoire kényan. Cette politique marque une rupture symbolique et pratique avec les lourdeurs migratoires qui freinaient jusqu’ici les échanges intra-africains.
“Le Kenya tient son engagement pour une Afrique plus unie, plus connectée. En facilitant la libre circulation des Africains, nous ouvrons la voie à une plus grande coopération économique, sociale et culturelle”, a déclaré le président kényan lors d’une allocution officielle à Nairobi.
🌍 Une mesure inclusive… mais pas pour tous
Bien que cette décision concerne l’ensemble des pays africains, le gouvernement kényan a précisé que la Libye et la Somalie étaient exclues de la mesure, pour des raisons de sécurité nationale. Les citoyens de ces deux pays continueront donc d’être soumis aux procédures classiques de demande de visa.
⏱️ Durées de séjour différenciées
Concrètement, les ressortissants africains peuvent désormais séjourner au Kenya pour une durée maximale de 60 jours, sans aucune contrainte administrative à l’entrée. Les ressortissants des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), eux, bénéficient d’un statut privilégié avec un droit de séjour étendu à six mois, conformément aux accords régionaux en vigueur.
✈️ Vers une nouvelle dynamique continentale
Cette décision s’inscrit dans une dynamique panafricaine plus large, alors que l’Union africaine encourage les États membres à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services. Le Kenya devient ainsi l’un des premiers pays du continent à mettre en œuvre concrètement cette ambition.
Experts et observateurs estiment que cette initiative pourrait inspirer d’autres nations africaines et redonner un élan décisif à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), en rendant plus fluide la mobilité des talents, des investisseurs et des touristes à travers les frontières du continent.