Dans un tournant majeur pour la région des Grands Lacs, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé ce vendredi un accord de paix historique à Washington, mettant fin à près de trois décennies de tensions et de conflits armés dans l’est de la RDC.
La cérémonie de signature s’est tenue sous la médiation des États-Unis, en présence de représentants des deux États africains, de diplomates américains et de partenaires internationaux, dont le Qatar, qui a également participé à l’événement.
Cet accord, salué comme une avancée diplomatique majeure, prévoit plusieurs engagements-clés :
La cessation du soutien aux groupes armés opérant dans la région ;
Le retour volontaire des réfugiés dans leurs pays respectifs ;
Le retrait progressif des troupes étrangères ;
La mise en place d’une coopération sécuritaire renforcée, visant à stabiliser durablement l’est du Congo.
En contrepartie des garanties de sécurité apportées par les États-Unis, Kinshasa a accepté d’accorder à Washington un accès privilégié aux minerais stratégiques du pays, notamment le cobalt, le cuivre et le lithium, des ressources essentielles à l’industrie technologique mondiale.
Le processus de négociation a été mené par Massad Boulos, homme d’affaires libano-américain et beau-père de Tiffany Trump. Désigné comme conseiller principal pour l’Afrique par le président américain, M. Boulos a joué un rôle central dans la médiation entre les deux pays.
Selon plusieurs observateurs, cet accord pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de stabilité et de coopération régionale, à condition que les engagements soient respectés de part et d’autre.
Les réactions internationales n’ont pas tardé. L’Union africaine et les Nations unies ont salué l’initiative et appelé à un soutien international pour sa mise en œuvre effective.