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Géopolitique / Énergie – Que se passerait-il si l’Iran fermait le détroit d’Ormuz ? L’Afrique en ligne de mire

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Alors que les tensions persistent au Moyen-Orient, une question revient avec insistance : que se passerait-il si l’Iran décidait de fermer le détroit d’Ormuz ? Ce scénario, bien que redouté, aurait des conséquences planétaires, notamment pour le continent africain qui, malgré sa distance géographique, serait durement impacté.

Un passage stratégique au cœur du commerce mondial

Le détroit d’Ormuz, situé entre l’Iran et les monarchies du Golfe, est l’un des passages maritimes les plus stratégiques au monde. Environ 20 % du pétrole mondial y transite chaque jour, à bord de milliers de navires qui alimentent les marchés en Asie, en Europe, en Amérique et en Afrique. Une éventuelle fermeture de ce couloir maritime en raison d’un conflit militaire ou de tensions géopolitiques aurait un effet domino sur l’économie mondiale.

Une crise énergétique mondiale en perspective

En cas de fermeture, l’approvisionnement mondial en pétrole serait immédiatement perturbé. Cette raréfaction ferait bondir les prix du baril sur les marchés internationaux, impactant toutes les régions dépendantes du pétrole importé. L’Afrique, qui dépend fortement des importations de carburant pour ses transports, son industrie et même la production d’électricité, ne serait pas épargnée.

Des répercussions directes sur le quotidien des Africains

Une flambée des prix du carburant entraînerait une hausse généralisée du coût de la vie. Les transports deviendraient plus chers, tout comme les produits de première nécessité, souvent acheminés par camion. Cette inflation frapperait de plein fouet les ménages, déjà fragilisés par des revenus limités, et risquerait d’aggraver la pauvreté dans plusieurs pays.

Risques de tensions sociales et ralentissement économique

Au-delà de l’impact sur les ménages, les États africains utilisant des centrales thermiques au fioul pour produire de l’électricité pourraient faire face à des pénuries, avec à la clé des coupures d’énergie et un ralentissement de la production industrielle. Dans certains pays, cette situation pourrait générer des tensions sociales, voire politiques, dans un contexte économique déjà tendu.

Une vulnérabilité structurelle mise en lumière

Ce scénario illustre une fois de plus la vulnérabilité des économies africaines face aux chocs extérieurs. Il souligne l’urgence pour le continent d’accélérer sa transition énergétique, de diversifier ses sources d’approvisionnement et de renforcer sa résilience face aux crises géopolitiques internationales.


En conclusion, la fermeture du détroit d’Ormuz n’est pas une simple hypothèse lointaine. Elle constitue une menace concrète, dont les effets pourraient se faire sentir jusqu’au cœur des marchés africains. Face à cette réalité, une réflexion stratégique s’impose : l’Afrique doit anticiper, s’adapter et se préparer à un monde de plus en plus instable.

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