Au Burkina Faso précisément à Ouagadougou, le coût des condiments connaissent une flambée. Que ce soit la tomate, le choux, l’aubergine, il faut une somme conséquente pour pouvoir se les acheter. Cette flambée des prix rend encore difficile la vie qui est déjà chère. Le constat se fait pratiquement à cette même période de chaque année. Qu’est-ce qui explique donc cette situation?
Aminata Ouedreaogo vendeuse de condiments au marché de Pissy nous explique en ces termes:
« maintenant les condiments sont devenus plus chers surtout dans ce mois de mai parce qu’il n’y a plus d’eau dans les barrages et dans les retenues d’eau. Même quand tu viens avec ton argent pour commander chez les maraîchers tu ne trouves pas grande chose. »
En plus de cela il ya la situation sécuritaire.
«Avant on pouvait partir dans les villages un peu lointains mais avec la situation sécuritaire c’est compliqué » dit-elle.
Cette situation est également due au :
<< fait qu’il y a une forte chaleur qui gate les condiments du fait que nous n’en disposons pas de conservatoires. Du coup, il faut revendre un peu plus cher pour espérer récupérer son argent. Par exemple dans les mois précédents, on déposait 5 grosses tomate par tas à 100 FCFA maintenant il faut débourser 200 F pour 4 petites tomate.» nous confie Zourata BAMOGO.
Nous espérons qu’avec le début de la saison hivernale, la situation puisse changer pour soulager un temps soit peu la ménagère et qu’une solution puisse être trouvée à cette flambée récurrente des prix des condiments de chaque année.
Article ecris par TANIA DAHOUROU ( JOURNALISTE STAGIAIRE )