L’association Russo-burkinabè «African Initiative a lancé ses « Universités des jeunes leaders politiques » le vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou. Pour sa première session, elle a organisé une séance de formation en « désinformation et fact checking» au profit d’une centaine de jeunes étudiants, blogueurs, activistes et journalistes.
L’acte 1 des universités des leaders politiques d’African Initiative s’est matérialisé par une formation en « désinformation et fact checking » en faveurs d’une centaine de jeunes du Burkina Faso. Cette initiative selon Soumaila Ayo Azenwo président d’African Initiative, a pour objectif de former et d’outiller la jeunesse à une meilleure gestion de l’information. Des jeunes de plus en plus exposés à un flux d’informations sur les réseaux sociaux.
“Le but de cette formation, c’est surtout apprendre aux jeunes leaders à ne pas partager pour partager, mais à vérifier la justesse de l’information, l’impact de cette information avant de la partager ; En un mot, les rendre plus responsables », a-t-il expliqué.
Soumaila Ayo Azenwo président d’African Initiative
La jeunesse étant appelée à prendre de grandes décisions à l’avenir, cette formation va leur permettre de devenir plus responsables dans leur quotidien. Pour se faire une formation en désinformation et fact checking s’avère indispensable selon les propos de Soumaïla Ayo.
« Cette formation a également pour objectif de mieux aguerrir les jeunes leaders pour faire face à cette horde de faux médias qui tentent vaille que vaille par la désinformation à déstabiliser, surtout les pays africains », a-t-il ajouté.
Plusieurs modules en désinformations et fact checking ont été abordés au cours de cette séance de formation. Pour le formateur, les participants vont sortir avec des connaissances qui vont permettre aux participants de déceler les fake news des vraies informations. » Dans un premier temps, nous allons définir quelques concepts clés; à savoir la désinformation, la mésinformation et la mal-information, et ensemble on verra les enjeux et les impacts que la désinformation cause dans notre société », a-t-il précisé avant d’ajouter » qu’après cela, nous allons rentrer dans la phase pratique où nous allons ensemble installer quelques applications sur les téléphones qui permettront de vérifier les photos, d’analyser les textes, parce que lorsqu’une information tombe, il faut que les participants saches désormais comment vérifier l’information avant de la partager ».
Cette formation marque l’ouverture des universités politiques de l’association Russo-burkinabè « African Initiative ». Ces universités seront déclinées en plusieurs actes au cours des mois à venir.
✍️ Stephane Corneille KY | Journaliste
