AES : Des parlementaires et experts du Burkina, du Mali et du Niger posent les jalons du Parlement confédéral

Ouagadougou, 12 août 2025 – La capitale burkinabè est, depuis le 11 août, le théâtre d’une rencontre historique réunissant des parlementaires et experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Jusqu’au 15 août, les délégations planchent sur les textes fondateurs et le règlement intérieur du futur Parlement confédéral de l’Alliance des États du Sahel (AES), marquant une étape décisive dans l’opérationnalisation de la Confédération.

Ouverte par Daouda Diallo, IVᵉ vice-président de l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso, la rencontre a vu la participation de Raky Talla Diarra pour le Mali et Inoussa Nomao pour le Niger. Ces travaux font suite au sommet des chefs d’État de l’AES tenu à Niamey le 6 juillet 2024, où le traité de création de la Confédération avait été signé.

L’objectif affiché : définir les modalités de fonctionnement, la structure institutionnelle et les mécanismes de représentation de ce nouvel organe législatif commun. Le Parlement confédéral devra, à terme, contribuer à l’harmonisation des lois et renforcer la voix unifiée des trois pays sur les questions stratégiques, sécuritaires et économiques.

Pour les organisateurs, il s’agit non seulement de concrétiser une décision politique majeure, mais aussi d’envoyer un signal fort quant à la volonté des États membres de bâtir une intégration régionale solide, centrée sur la souveraineté et la coopération.

Les conclusions des travaux de Ouagadougou devraient être présentées aux chefs d’État de l’AES lors d’un prochain sommet, ouvrant la voie à l’installation officielle du Parlement confédéral.

Related posts

La CEDEAO lance une brigade antiterroriste de 260 000 hommes : un défi colossal

Burkina Faso – Russie : vers des vols directs entre Ouagadougou et Moscou ?

Macron reconnaît une « guerre » française au Cameroun et promet un travail de mémoire