Le Niger met fin à l’activité de deux ONG dont l’Agence française d’Aide à la Coopération et au Développement.

Les autorités nigériennes ont décidé de mettre un terme aux activités de deux ONG : l’Agence française d’Aide à la Coopération et au Développement (Acted) et l’organisation « Action Pour le Bien-Être » (APBE). Cette décision a été officialisée par des arrêtés ministériels publiés le 12 novembre, consultés par Anadolu.

Dans le premier arrêté, il est précisé que « l’autorisation d’exercice accordée à l’ONG dénommée Agence française d’aide à la coopération et au développement – ACTED par arrêté du 14 décembre 2022, est retirée à compter de la date de signature du présent arrêté ». Un second document stipule de même pour l’APBE, dont « l’autorisation d’exercice (…) par arrêté du 06 janvier 2009, est retirée à compter de la date de signature ».

Les deux arrêtés ne précisent pas les motifs de cette interdiction. Cependant, des médias locaux suggèrent un « contexte de surveillance renforcée des ONG au Niger », les autorités souhaitant contrôler plus strictement les interventions internationales et locales, selon le journal en ligne « actuniger ».

Ce site note que « ce durcissement reflète les préoccupations croissantes autour de la sécurité nationale et de la transparence des activités humanitaires ». En ce qui concerne Acted, des sources françaises lient cette interdiction à une série de décisions hostiles à la présence française au Niger, notamment depuis le renversement du président Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023 par le régime militaire.

En effet, les autorités nouvelles qui ont accusé à plusieurs reprises la France de tentatives de déstabilisation – des accusations rejetées par Paris – ont également demandé le départ des troupes françaises et américaines engagées dans la lutte anti-jihadiste

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