Une équipe de chercheurs chinois a récemment introduit une innovation potentiellement révolutionnaire dans la lutte contre la pollution plastique : un plastique biodégradable « vivant ». Face à la production mondiale de déchets plastiques, qui a explosé en passant de 180 millions à plus de 350 millions de tonnes en vingt ans, cette avancée pourrait bien transformer notre utilisation des emballages et des matériaux plastiques.
Ce plastique « vivant » s’inspire de bactéries capables de dégrader le polyéthylène téréphtalate (PET). Il renferme des spores de Bacillus subtilis qui, en réponse à la dégradation du plastique, se développent pour libérer des enzymes décomposant le matériau. Les chercheurs ont aussi mis au point des variantes enrichies en enzymes, réduisant le temps de dégradation à six jours seulement.
Cette innovation pourrait jouer un rôle crucial dans les efforts écologiques au Burkina Faso, où la gestion des déchets plastiques pose de sérieux défis. Ces plastiques biodégradables pourraient ainsi être utilisés dans les emballages alimentaires, limitant l’accumulation de déchets non recyclables dans l’environnement.
Ce développement souligne l’urgence de trouver des solutions durables pour notre planète. Alors que le Burkina Faso s’efforce de résoudre la crise des déchets plastiques, ces matériaux novateurs incarnent une lueur d’espoir. Partout dans le monde, des chercheurs, y compris ceux de l’Université de San Diego, travaillent également sur des plastiques similaires, rappelant que l’innovation et la collaboration sont des leviers essentiels pour bâtir un futur durable.