Les pays du G7 se servent des actifs russes gelés pour garantir un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine

Le G7 approuve un plan de prêts de 50 milliards de dollars pour l’Ukraine, garantis par les actifs russes gelés

Le Groupe des Sept (G7), composé du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis, a annoncé un plan visant à fournir environ 50 milliards de dollars de prêts à l’Ukraine. Ces prêts seront garantis par les revenus générés à partir des actifs souverains russes actuellement gelés en raison des sanctions internationales.

Des fonds débloqués grâce aux actifs russes gelés

Selon une déclaration faite vendredi, les prêts seront remboursés à l’aide des futurs revenus tirés de l’immobilisation des actifs russes. Le G7 prévoit de commencer à débloquer les fonds d’ici la fin de l’année, une décision qui intervient alors que les responsables financiers du monde entier se réunissent à Washington pour les assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

Une initiative s’inscrivant dans un engagement à long terme

Ce plan fait suite à l’engagement pris par les dirigeants du G7 lors de leur sommet de juin dernier en Italie, où ils avaient annoncé leur intention de soutenir l’Ukraine avec des prêts garantis par les fonds russes gelés. À l’époque, certains aspects techniques devaient encore être clarifiés pour rendre le projet opérationnel.

Les actifs gelés au cœur du dispositif

Actuellement, environ 260 milliards d’euros (environ 280,62 milliards de dollars) d’actifs russes, y compris des réserves de la banque centrale, sont gelés dans le cadre des sanctions imposées après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. La majorité de ces fonds est détenue par Euroclear, un dépositaire central basé en Belgique, plaçant l’Union européenne au centre de ce dispositif.

Une réponse internationale coordonnée

Dans leur déclaration, les dirigeants du G7 ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l’Ukraine, soulignant l’urgence de l’action en déclarant que “le temps n’est pas du côté du président Poutine”. Cet engagement collectif illustre la volonté des grandes économies mondiales de répondre au conflit en Ukraine et à ses répercussions sur l’économie globale.

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