Selon des sources, l’Algérie envisagerait d’expulser des dizaines de milliers de réfugiés installés à Tinzawaten/Tin-Zaouatin, à la frontière avec le Mali. Les autorités auraient averti les réfugiés présents illégalement qu’elles détruiraient tout ce qui serait trouvé par les forces de sécurité si ces derniers ne quittaient pas les lieux sur le territoire algérien.
Ces réfugiés comprennent de nombreuses familles ayant fui la région de Ménaka, au Mali, en raison des violences terroristes. Récemment, l’afflux de personnes s’est intensifié, suite à des frappes de drones sur des sites d’exploitation minière illégale, entraînant une nouvelle vague de déplacement vers la partie algérienne de la ville.
L’Algérie, refusant d’accueillir ces migrants clandestins, aurait décidé de les renvoyer vers les zones en conflit. Un ultimatum aurait été posé, suscitant une vive inquiétude parmi les populations concernées. Depuis plusieurs semaines, les autorités algériennes affichent une attitude de plus en plus hostile envers ces réfugiés, probablement en raison des tensions diplomatiques récentes.
Des sources ont aussi mentionné la présence de monticules de sable érigés à la frontière, renforçant les mesures de sécurité. Il est important de noter que Tinzawaten/Tin-Zaouatin est une ville qui s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Mali et l’Algérie, rendant la situation d’autant plus complexe.