A l’occasion de ce procès qui s’ouvre ce jeudi 26 septembre à Arusha, en Tanzanie, la Cour de justice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) va devoir se prononcer sur la plainte de la République démocratique du Congo (RDC) qui accuse son voisin rwandais de « violation de sa souveraineté et de son intégrité nationale dans l’est du pays ».
Les accusations congolaises contre le Rwanda portent sur la présence militaire rwandaise dans l’Est de la RDC, ainsi que sur les pillages, les viols et les massacres perpétrés dans cette région.
Cette première audience constitue une session d’introduction au cours de laquelle la RDC est appelée à prouver la culpabilité du Rwanda qui, avec sa rébellion, violerait l’acte instituant la Communauté des États d’Afrique de l’Est.
Du haut de la tribune des Nations unies mercredi 25 septembre, le président de la RDC Felix Tshisekedi a réitéré son appel pour des sanctions conte le régime de Kigali qu’il accuse de déstabiliser la partie Est de la RDC, en appuyant la rébellion du M23.