Mardi, lors du conseil du gouvernement, le décret d’application de la peine de castration chirurgicale à l’encontre des violeurs de mineur a été adopté. Il ne reste donc plus qu’à attendre la première intervention sur un prédateur sexuel.
La castration chirurgicale qui répond aux objectifs de punir sévèrement les délinquants sexuels sur mineurs et réduire les risques de récidive. Tous les feux sont donc au vert pour cette loi qui a suscité la polémique et de vifs débats.
Il s’agit d’une opération destinée à supprimer la production des hormones sexuelles sécrétées par les ovaires ou les testicules, privant ainsi l’individu de sa capacité à se reproduire ainsi que de sa recherche instinctive du plaisir sexuel. Médicalement, il est possible de procéder à une telle intervention sans pour autant causer « des douleurs ou des souffrances aiguës, physiques ou morales », afin d’éviter que l’exécution de la peine de castration ne soit considérée comme un acte de torture ou de traitement inhumain et cruel au sens de l’article 2 de la loi n°2008-008 du 25 juin 2008.