Selon une parution de Jeune Afrique, le renseignement français a reconnu pour une première fois être en difficulté d’exercer dans les 03 pays de l’AES. L’article stipule que selon un haut gradé du renseignement français, ils rencontrent des sérieux difficultés depuis l’arrivée des chefs d’États actuels à la tête des pays de l’AES
Depuis le coup inaperçu qui a détrôné Bazoum à la tête du Niger, suivi de la fédération des 03 pays qui ont consolider leurs forces et enfin le gros coup qui a conduit à la mise à la porte des militaires occidentaux dans ces 03 pays, le renseignement français a perdu la main sur l’évolution de la situation au Sahel.
Depuis la succession de ces événements, les agents de la DGSE semblent ne plus pouvoir passer inaperçu. De Ouagadougou à Niamey et Bamako, les nouvelles autorités ont réussi de nombreuses fois à mettre la main sur plusieurs agents de la DGSE
Et même jusque là que nous traçons ces lignes, des agents de renseignements français sont toujours détenus à Ouagadougou, dans la capitale du Burkina. Après maintes tentatives, Paris avait essayé de blanchir ses agents tout en réfutant catégoriquement leur appartenance à la DGSE, mais c’était mal connaître la vigilance et aussi le niveau de renseignement burkinabè
Si la France refuse et n’arrive vraiment pas à prendre conscience que les choses ont changé au Sahel, les évènements l’ont quand même prouvé à plusieurs reprises (au Sahel, les sahéliens ont désormais la main sur l’évolution de toutes les situations)
Aidés par leurs partenaires, les 03 pays de l’AES n’ont pas manqué l’occasion de perfectionner aussi leur renseignements, d’un commun accord depuis la confédération, les 03 pays partagent entre eux les informations et parfois même effectuent des missions communes
